Evolution du lave-linge


XIX°siècle

La Lavandière dans les lavoirs publics :

Après avoir frotté le linge avec du savon, la lavandière le rince à grande eau. Ensuite elle le tord puis le bat avec un battoir en bois afin de l'essorer le plus possible.

 

1880

Apparition des premières machines manuelles.

Il faut verser de l'eau chaude dans la cuve (la machine ne chauffe pas l'eau), brasser le linge avec une manivelle pour le laver, l'essorer entre les rouleaux et vidanger la cuve grâce à un robinet.

1905

Machines à tambour actionnées par manivelle. Le fer et le cuivre des cuves permettent parfois d´y ajouter un foyer au bois ou au charbon.

1920

Apparition des premières machines électriques.

La manivelle pour agiter le linge est reliée par une courroie à un moteur électrique. Les autres manipulations restent manuelles, seul le brassage devient moins pénible. Pour faciliter l'essorage, on utilise deux rouleaux en caoutchouc qui pressent le linge en tournant.

1950

Apparition des machines automatiques.

Le programmateur réalise l'enchaînement de toutes les opérations sans intervention manuelle. Un pressostat et une électrovanne coupent l'arrivée d'eau quand la cuve est pleine, un thermostat arrête le chauffage à la température sélectionnée et un minuteur commande la durée des autres opérations.

1980

Les progrès de l'électronique donnent naissance à des machines réactives qui ne se contentent pas de réaliser le programme défini à l'avance, mais qui modifient certains paramètres (niveau d'eau, cadance de brassage, essorage) en fonction d'informations données par divers capteurs.

De nos jours

Aujourd’hui certaines machines sont réactives : mesure du poids du linge.

Certains modèles proposent des lavages à la vapeur, ce qui permet un lavage de meilleure qualité en moins de temps, tout en économisant de l'eau et de l'électricité.

Détection de la qualité du tissu. Des connections par USB ou WI-FI au réseau Internet permettent le lancement différé du lavage.